Coucou !!
Alors, Vampires d’une nuit de printemps sort le bout de son nez un peu en avance : la semaine prochaine ! (Date initiale prévue le 15 mai). Plus que quelques jours à patienter donc ! Je saute, je saute !
Pour quelques chiffres, eh ben, je suis très contente de vous dire que sur les 50 marques-pages prévus pour les précommandes, j’en ai signé 42 ! Vampires est le second meilleur score aux préventes après Rage de Dents de Marika Gallman ! C’est carrément super ! Merci beaucoup à tous ceux qui ont précommandé mon premier roman ! Merci, merci ! 🙂
Ensuite, après une petite recherche sur Google, je suis tombée sur une nouvelle critique de l’anthologie Dames de lune, fées des brumes. Anthologie à laquelle j’ai participé avec ma nouvelle « La toile de Liadan ». Beaucoup de plaisir ! 😉 Merci à Atalan du forum des lecteurs pour cette critique !
Dames de lune, Fées des brumes est une anthologie dirigée et illustrée par Cécile Guillot. Chaque nouvelle prend appui sur un photomontage réalisé par l’anthologiste et évoque la destinée d’une héroïne plus ou moins mystique (sorcière, fée, musicienne de génie…).
Le livre regroupe une poignée des auteurs de la nouvelle vague du fantastique français à découvrir.Si chaque nouvelle apporte avec qualité et talent une histoire aux différentes illustrations, certaines d’entre elles y perdent en narration. Il faut comprendre par là que l’histoire ne possède pas de réel enjeu et le tout reste évasivement descriptif.
Un petit bémol à la nouvelle de Céline Guillaume, malgré un style irréprochable, la fin est trop inexplicablement inattendue et ne réussit pas à faire adhérer le lecteur au tragique de la situation. De même ; la nouvelle d’Angélique Ferreira s’intègre mal. Il est dommage que l’anthologie se termine sur cette histoire qui ne vise clairement pas le même public que les autres. L’écriture et le récit cible plutôt un jeune lectorat et de plus l’exercice de la nouvelle est mal maitrisé à l’instar de la nouvelle du même auteur dans le lamento des ombres (chez le même éditeur). Un amalgame d’idées plus ou moins originales empruntées par-ci par-là à la littérature classique ou au cinéma affaiblissent la cohérence d’une narration trop longue pour une nouvelle. On se situe dans roman tronqué plutôt ce qui m’a gêné dans ma lecture.
En revanche, je tire mon chapeau à Vanessa Terral dont la nouvelle nous emmène explorer le panthéon de la mythologie nordique dans un récit punchy avec deux histoires en parallèle savamment dosées. Il n’aura fallu qu’une phrase pour que la nouvelle de Stéphane Soutoul me scotche dans mon fauteuil et me donne des complexes d’écrivain. Son style parfait et son univers romantique rehaussent une histoire d’amour à sens unique certes peu originale mais le plaisir de lecture est bel et bien là. Enfin ma nouvelle préférée du recueil est celle de Lia Vilorë : une sensation de déjà vu au début malgré un style accrocheur mais l’auteur nous emmène vers une fin inattendue et pleine de poésie amère. Une réussite.
Un mot sur les illustrations dont la plupart sont dignes d’être des couvertures. Si vous aussi vous vous sentez happé par de belles couvertures dans les rayons de librairie vous poussant à acheter absolument tel ou tel livre. A une ou deux exceptions près, chaque illustration de ce recueil vous invite vraiment à entamer la nouvelle qui lui est dédiée. Les compositions offrent un charme et une poésie qui fait tout de suite penser à l’écriture mélancolique et féminine de Cécile Guillot, ce qui offre un plus non négligeable.
Ainsi « Dames de lune, Fées des brumes » vous invite à un voyage mystique dans huit univers différents qui possèdent tous leurs saveurs. C’est un objet original qui offre un fabuleux avant goût de l’œuvre de chaque auteur et qui ne devrait pas laisser insensibles les amoureux de poésie féerique.
Rendez-vous la semaine prochaine pour la sortie de Vampires d’une nuit de printemps ^o^v