Folklore (PS3)

Eh bien, c’est très simple. J’ai été très inspirée par l’ambiance étrange, mystérieuse, oppressante de Folklore, à la fois lorsque l’on se trouve dans les différents mondes du Netherworld (le monde des fées) et aussi lorsque l’on parcourt le village de Doolin. À Doolin, l’ambiance est très mélancolique, le village est tout petit, mais tout le monde y a enterré ses petits secrets et y porte ses deuils. La mort n’est jamais loin et les cauchemars non plus. On s’y sent presque coupé du monde. Dans le Netherworld, le même endroit peut être aussi merveilleux à admirer (merci la PS3 et sa HD) que terrifiant ou inquiétant à parcourir (C’est un jeu d’action/aventure, les combats sont très rythmés et parfois très tendus). Les thèmes de la mort et du deuil sont omniprésents. C’est ce qui m’a toujours énormément plu dans ce jeu. Les Faerys ne sont pas des mascottes toutes mignonnes à prendre à la légère, mais des êtres puissants et capricieux. Pour les obtenir comme alliés, il faut être motivé et bien malin.

La Vouivre ou Guivre

Comme vous devez vous en douter, c’est une femme-serpent. Sous sa forme humaine, elle a le tronc d’une femme, et le bas du corps est celui d’un serpent. (C’est pour ça que c’est la cousine de Béc… de Mélusine.) Sous cette forme, elle est loin d’être laide avec ses cheveux noirs aux reflets roux et ses grands yeux vert eau d’après Marcel Aymé.
Mais sous sa vraie forme, la Vouivre est un DRAGON ! Un serpent ailé. Un dragon couvert de feu, mais quasi aveugle. (Oui, je sais, c’est ballot de faire autant de lumière pour rien.) Non pas parce qu’elle vole de nuit, mais parce que sans le rubis appelé « Escarboucle » qu’elle porte au front, elle n’y voit riiiiiiien !